La ménopause, plus je m’en rapproche et moins j’en ai peur … car j’ai la chance de la comprendre.
La ménopause est un arrêt d’ovulation et des cycles menstruels depuis plus d’un an, liés à l’âge ou à des traitements notamment en cancérologie. (chimio, radio, curie, hormonothérapie)
Les symptômes de la ménopause sont bien connus ; bouffées de chaleur, troubles du sommeil, prise de poids, etc….
Nous nous intéresserons ici aux SGUM : syndromes génito-urinaires de la ménopause.
La carence oestrogénique est responsable de la déshydratation de la muqueuse vulvo vaginale entrainant une sècheresse.
Progressivement la muqueuse s’amincit, se dévascularise et se fragilise ; c’est l’atrophie.
Les symptômes vulvo-vaginaux, (sécheresse, brûlures, irritation, atrophie), vont induire des symptômes sexuels (des troubles de la lubrification, des dyspareunie superficielles et évidemment une diminution du désir sexuel.
Des symptômes urinaires peuvent être associés, notamment des infections urinaires.
Il est bon de noter que le corps change ; On n’a plus le même corps qu’à 20 ans (dure réalité !) …
Et bien la lubrification change aussi : Tout comme notre excitation sexuelle, elle va mettre beaucoup plus de temps à arriver …
il suffit de le savoir et d’être patient.
Les chiffres parlent :
Sur 1000 femmes ménopausées :
– 66% souffrent de symptômes vaginaux sévères
– 30% souffrent de symptômes vulvaires sévères
– 11% de symptômes urinaires sévères
Les experts nous répètent que le traitement hormonal substitutif n’est pas à diaboliser et qu’il peut être très utile s’il est pris dès le début des symptômes, à dose minimale efficace, en l’absence de contre-indications.
N’oublions pas les œstrogènes vaginaux, les gels à l’acide hyaluronique et les probiotiques ; une vraie équipe pour le mieux-être muqueux.
Le lubrifiant lors des rapports n’est pas du tout un gadget mais va permettre de diminuer les frottements, donc la douleur et d’avoir de nouveau envie….
Mais pour certaines femmes, ces applications quotidiennes sont cause d’abandon car trop contraignantes.
Plusieurs techniques sont apparues sur le marché comme alternative et visent la Réjuvénation vaginale.
- Le laser C02
- Les injections de PRP plasma riche en plaquettes
- La photo-bio-modulation
- Le Nano fat
- l’injection d’acide hyaluronique : Desirial ( Je vous ferai un nouvel article spécifique à cette méthode)
Rapprochez vous d’un professionnel qui pourra vous aider et vous aiguiller pour un travail en réseau: Sage femme, Sexologue, Gynécologue, Kinésithérapeute, Médecin esthétique…
Merci à l’AIUS et à Samuel Salama et Carine Martin pour leur interventions lors des JF3S ( Journées francophones de sexologie et de santé sexuelle ) à Marseille le 22 mars dernier.