La dysfonction érectile n’est plus une fatalité.

Une succession de propositions thérapeutiques peut être proposée aux patients.

Alors l’implant pénien, c’est pour qui ? comment ça marche ? est-ce remboursé ?

Pour qui : Pour les patients ayant une dysfonction érectile réfractaire persistante après des essais de traitement par des IPDE5 (VIAGRA, CIALIS), par du gel et/ou des injections intra-caverneuses et désirant retrouver une sexualité pénétrative satisfaisante.

L’âge moyen du patient est d’une soixantaine d’années.

L’évaluation du patient est primordiale pour une bonne indication.

Les explications sur les différents types de prothèse, sur le processus opératoire et sur l’aspect et taille du pénis post opératoires sont donnés au préalable.

Les implants peuvent être semi rigides (ou malléables) ou gonflables (en 2 ou 3 pièces) ; la pratique sexuelle, la morphologie et la dextérité du patient seront pris en compte dans le choix du type d’implant. En France, ils sont tous remboursés, ce qui n’est pas le cas partout, comme par exemple au Liban.

Il faut noter que la prothèse est complètement intégrée au patient et de ce fait invisible !

La ou le partenaire est incité à participer au processus thérapeutique, afin que l’adhésion au traitement soit l’affaire du couple.

La satisfaction sexuelle du patient atteint 85% et celle du/ de la partenaire 80% !

Une prise en charge d’un sexologue ou d’une infirmière spécialisée, ainsi que la mise en contact avec un patient expert peuvent être très complémentaires du travail du chirurgien.