Dans le cadre du prix du meilleur mémoire, je partage une intervention très intéressante d’une sage-femme de Nantes, Me Delphine DUENAS.

L’orgasme prostatique reste encore tabou, car il pose possiblement le problème de la réceptivité masculine et de sa connotation homosexuelle.

Il existe peu d’études ; la dernière, datant de 2014 et relevant d’une étude de cas.

Le questionnaire utilisé pour cette étude est inspiré du modèle de l’hyperréfléxie autonome décrit par les Dr Dubray/ Courtois en 2014. 

Via le site « nouveau plaisir » 68 réponses ont pu être exploitées.

Il existe une multiplicité des orgasmes, sans forcément présence d’éjaculation, mais pouvant conduire à un méga-orgasme.

L’étude montre une présence d’orgasme chez les personnes plus âgées, comme si un apprentissage de la réceptivité (modèle de Basson) ou un remaniement synaptique était nécessaire pour y parvenir.

On retrouve dans l’orgasme prostatique, une accélération de la respiration, des gémissements, des contractions abdominales, des spasmes des membres inférieurs, une chair de poule et des bouffées de chaleur.

Certains items se retrouvent dans l’orgasme féminin, orgasme connu pour avoir un répertoire sensoriel plus développé.

En conclusion, l’orgasme prostatique, peut être anéjaculatoire et être plus global, c’est-à-dire plus étendu que la zone génitale.

C’est une sexualité tendant à être explorée et surement un tabou à lever !