L’éducation à la vie affective et sexuelle est une approche positive et bienveillante de la sexualité, adaptée au pré requis de chacun.
Le contexte national
- Loi AUBRY en 2001 : “Une information et une éducation à la sexualité seront dispensées dans les écoles primaires, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène.”
- En septembre 2022 : PAP NDIAYE annonce la création d’une circulaire et d’un groupe de travail
- 2 mars 2023 : 3 associations (SOS homophobie, Sidaction et planning familial) attaquent l’état devant la justice administrative.
Car dans les faits, les chiffres sont loin du compte :
En moyenne, 2,7 séances d’éducation à la sexualité lors du parcours scolaire, au lieu des 21 prévues.
De quoi ça parle ?
L’éducation est différente de la prévention, qui est une approche par le biais des risques et donc peu avenante…
On va pouvoir parler de divers items, à différents moments du développement psycho-sexuel de l’enfant/adolescent.
- Aspect biologique : corps, puberté, reproduction, grossesse, IST (infections sexuellement transmissibles)…
- Aspect psycho affectif : estime de soi, relations aux autres, orientation sexuelle et identité sexuelle…
- Aspect social : consentement, violences, responsabilité, Impact des pairs et de la famille, rôles des médias, rappel à la loi…
La diversité des sujets de cette éducation à la vie affective et sexuelle peut être donc proposée à divers publics, à tous les âges…
Même en primaire, les notions de consentement et de tolérance peuvent et doivent être abordées, afin de lutter contre l’inceste et le harcèlement (par exemple pour orientation sexuelle trop présent au secondaire.)
L’importance est de n’être pas moralisateur et de s’adapter au prérequis des adolescents devant nous. Au même âge ; le fait d’être le premier ou le dernier de la fratrie va déjà être un facteur de variation de connaissance et d’accès à la pornographie. Le groupe de pairs va pouvoir être également un catalyseur…
L’éducation à la sexualité est là aussi pour lutter contre la pornographie comme seule référence.
L’absence d’éducation à la sexualité, c’est faire passer le porno pour un tuto !
Dans les établissements scolaires, mais aussi à la maison, auprès d’associations locales ou nationales, les pistes pour être accompagné.e.s dans son parcours et ses questionnements sont nombreuses.
Rapprochez-vous de votre Centre Information jeunesse pour récupérer les bonnes adresses et écoutez le podcast, replay de l’émission du 13 mars 2023 sur France bleu Périgord
https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/cote-experts-france-bleu-perigord-4092357