Le cancer touche près de 3 millions de personnes en France.
Mais la morbidité sexuelle va s’étendre aux partenaires et représenter presque 5 millions de français ; avec ce nombre, on peut parler d’une forte incidence !
L’étude VICAN nous relate la réalité du terrain, avec l’évaluation de la qualité de vie sexuelle 2 ans puis 5 ans après le diagnostic du cancer.
Et les chiffres parlent d’eux même : 89 % des hommes et 75 % des femmes déclarent des conséquences négatives sur leur vie sexuelle
- On parle du patient de tout genre, jeune, âgé, célibataire ou en couple, à la phase aiguë de la maladie, pendant les traitements ou après la bataille…
- On parle de tous les cancers, pas uniquement ceux de la sphère sexuelle, car une stomie, une trachéotomie, une chirurgie pulmonaire vont avoir un impact sur la sexualité.
- On parle aussi des proches qui partagent l’annonce, le quotidien, les nausées, la fatigue, la baisse de moral voire la peur de l’avenir…
Il faut retenir qu’un malade seul est plus vulnérable.
Il faut légitimer la place du partenaire qui va devoir apprendre à conjuguer des rôles parfois divergents : soutien de famille, aidant, soignant, confident et amant.
La communication dans le couple est primordiale, mais pas toujours aisée :
Il est parfois difficile d’avouer sa peine et son angoisse à l’être aimé qui est déjà chargé des siennes.
Le professionnel a cette qualité d’écoute, d’accompagnement du patient, du partenaire et du couple ; il peut jouer le rôle de la tierce personne objective et bienveillante.
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